Droit de préemption
Description des services
Description des servicesLe droit de préemption d'une commune est régi par les articles 24, 25, 26, 27 et 28 du Code de la construction. Avec le droit de préemption, une commune a la possibilité d'intervenir dans un contrat de vente de terrain conclu entre un vendeur et un acheteur devant notaire et de reprendre les droits et obligations de l'acheteur.
L'exercice de ce droit de préemption par la commune n'est possible que lorsqu'il s'agit de l'achat de biens immobiliers :- dans le champ d'application d'un plan d'urbanisme, dans la mesure où les terrains sont destinés à des fins publiques (routes, chemins, places, mesures de compensation, etc.)
- dans le domaine d'une zone de remembrement
- dans une zone de réhabilitation et de développement urbain formellement établie
- dans la zone d'application d'une charte de conservation
- en zone extérieure, dans la mesure où les terrains ne sont pas construits et pour lesquels le plan d'occupation des sols indique une utilisation comme zone de construction résidentielle ou zone résidentielle
- dans le champ d'application d'un plan d'urbanisme et à l'intérieur des quartiers construits en continuité (zone intérieure), si ces zones peuvent être principalement construites avec des bâtiments d'habitation et dans la mesure où les terrains ne sont pas construits
- et si l'intérêt général justifie la préemption
La commune doit alors indiquer la destination du terrain.
Dans certaines conditions, le droit de préemption est exclu (par exemple, la vente d'un bien immobilier entre époux ou entre proches parents). En outre, l'acheteur peut éviter le droit de préemption si l'utilisation du terrain est déterminée ou peut être déterminée avec suffisamment de certitude conformément aux règles de construction ou aux objectifs et buts de l'opération d'urbanisme et si l'acheteur est en mesure d'utiliser le terrain en conséquence dans un délai raisonnable et s'il s'engage à le faire avant l'expiration de ce délai.
Le vendeur du terrain est tenu d'informer immédiatement la ville de la conclusion d'un contrat de vente. Celle-ci dispose alors de deux mois pour exercer son droit de préemption (en déposant une déclaration correspondante). Si elle n'exerce pas son droit de préemption, elle délivre une "attestation négative".Base juridique
Base juridique§§ 24 à 28 du Code de la construction